« C’est une honte : Nenel Cassy a été menotté les deux bras devant… »
Point de vue :
Par: Borgelas Edouard Olivier, Journaliste d'aucun Clan.
Quand la Police nationale devient le bouclier des puissants corrompus, que peut espérer le peuple ? Rien. Sinon attendre, impuissant, la libération imminente de Nenel Cassy, comme si l’affaire n’était qu’un théâtre mal joué.
Pourquoi les policiers ont-ils menotté les deux bras devant, l’ex-sénateur, présumé impliqué dans l’assassinat de l’entrepreneur Jacques Pierre Matilus? Pendant ce temps, d’autres citoyens interpellés,parfois pour des délits moindres, sont traînés, menottés les bras derrière, brutalisés, humiliés, étouffés de coups, sans respect ni dignité.
La Police se révèle dans sa laideur : une institution de deux poids, deux mesures. Un corps devenu complice, asservi, instrumentalisé. Il ne défend plus la loi, mais les intérêts de ceux qui la piétinent en silence.
À quoi devons-nous nous attendre, si même dans les instants supposés impartiaux comme une arrestation, Nenel Cassy bénéficie d’un traitement privilégié ? Que cache cette protection ? Que vaut la justice si elle tremble devant certains noms ?
Nous assistons à une mascarade. Une justice désarmée, une police sélective, un peuple trahi. Tant que ces pratiques continueront, la corruption ne reculera pas. Et les criminels présumés continueront de marcher libres, pendant que les pauvres crient… et ne sont jamais entendus.
Ce pays ne manque pas de lois. Ce qu’il manque, c’est le courage de les appliquer à tous, sans distinction.
Quand un citoyen ordinaire est soupçonné, il est traité comme une bête, sans présomption d’innocence. Mais lorsqu’un ancien sénateur est concerné, tout devient soudainement plus humain, plus modéré, presque respectueux… Pourquoi ?
Cette scène d’arrestation n’est pas qu’un simple détail. Elle résume à elle seule la maladie profonde dont souffre notre société : l’inégalité devant la justice. La misère du peuple s’aggrave chaque fois qu’un puissant échappe au traitement ordinaire.
Mais l’histoire observe.
Et les peuples finissent toujours par se souvenir.
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