Dangelo Néard, dont le nom a été cité dans l’affaire de viol présumé contre Mitsouca Célestin, continue de percevoir son salaire en tant que Directeur de la Bibliothèque nationale d'Haïti, alors que cette institution n’existe plus que sur le papier.
Dès sa nomination, la doctorante en histoire Marie Claudine Paul avait vivement critiqué la désignation de Dangelo Néard comme directeur général de la Bibliothèque nationale d’Haïti (BNH). Selon elle, cette institution, considérée comme un patrimoine culturel vieux de plus de trente ans, ne pouvait pas être confiée à un jeune dépourvu de l’expérience et de la rigueur nécessaires pour un tel poste.
Malgré les critiques, il a un main qui l'a imposé Dangelo Néard à la tête de la BNH. Cependant, son nom a par la suite été cité dans une affaire de viol présumé impliquant Mitsouca Célestin, ce qui a accentué la polémique autour de sa légitimité, l’image d’un « présumé violeur » à la direction de la principale bibliothèque publique d’Haïti symbolise la dérive morale et institutionnelle du pays.
Marie Claudine Paul avait averti dès le départ : la Bibliothèque nationale mourrait entre les mains de ce jeune dirigeant, incapable selon elle de porter la mission de sauvegarde du patrimoine documentaire haïtien. Aujourd’hui, la réalité semble lui donner raison : déjà en délabrement, l’institution est entrée dans une phase de dégringolade accélérée, minée par l’insécurité, le pillage et l’absence de leadership.
Les critiques de Marie Claudine Paul apparaissent, avec le temps, comme une prédiction réalisée. La BNH, pilier du patrimoine écrit haïtien, n’existe pratiquement plus que sur le papier, tandis que son directeur continue d’occuper son poste malgré les controverses
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